Un texte à méditer

Le 27 août, l’Annonciade fête son cofondateur, le bienheureux père Gabriel-Maria. Pour marquer ce jour, voici un extrait de ses écrits sur les vertus de la Vierge. 

L’âme de la Vierge Marie, qui fut pleine de toute grâce, est appelée à juste titre le paradis et le jardin où se trouvent tous les parfums et tous les trésors de la sagesse et de la grâce de Dieu. Bien que de nombreuses jeunes filles aient rassemblé des richesses, Marie les a toutes surpassées.

Il est évident que nous ne prétendons pas écrire toutes les vertus qu’elle a eues. Qui peut, en effet, les compter ? Seul, bien sûr, celui qui compte les étoiles et les appelle par leur nom.

[Toutefois], la pureté resplendit en elle d’un éclat particulier, bien qu’elle fût remplie de toutes les vertus. De même que Jésus avait une vertu particulière, la vérité, puisque Il était la Vérité même, et que la vérité n’est autre chose que Dieu même ; de même Marie possède une vertu à Elle, la pureté : Elle est toute pureté, car en Elle, il n’y eut jamais aucune tache.

Il est impossible d’expliquer ou d’exprimer combien notre bonne Mère a été parfaite dans l’humilité et combien elle l’a aimée. Son  humilité dépasse toute autre humilité. Grâce à cette vertu, elle fut trouvée digne de devenir la Mère de Dieu : « Je suis sûr, dit Saint Bernard parlant de Marie, que si elle n’avait pas été si humble, elle ne serait jamais devenue la Mère de Dieu ». La Sainte Vierge nous apprend combien cette vertu est excellente,  puisqu’elle ne se glorifie d’aucune autre que de son humilité, bien qu’elle possédât toutes les autres vertus à un degré éminent.

Marie est amie de la vérité. Nous voyons assez dans les paroles et les œuvres de Marie combien elle a aimé la vérité. Méditons de quelle façon nous pouvons, nous aussi, acquérir cet amour de la vérité. Le premier moyen de conserver en nous l’amour de la vérité est de conserver le calme et la tranquillité d’esprit, de ne pas être impatient et de ne pas nous emporter. Un homme enclin à la colère et à l’emportement mentira aisément. Quand il est en colère il dit tout ce qui lui passe par la tête. Plus tard, il regrette ces paroles et souhaiterait ne les avoir jamais dites. Plus que cela : parfois il ne sait même pas ce qu’il dit. Cela est contraire à la vérité de Marie  Qui veut plaire à Marie, ne doit jamais se rendre coupable de médisance, ni dire du mal de n’importe qui, surtout si cette personne n’est pas présente.

La vertu de miséricorde plaît beaucoup à Marie, attendu qu’elle est Reine de grâce et de miséricorde. Charité, grâce, bonté de cœur, pitié, miséricorde ne sont qu’une seule et même vertu : elles sortent toutes d’une même racine, la vraie charité. Nous devons, dans la pratique de cette vertu, surpasser tous les hommes et avoir compassion du monde entier.

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