Le jour se lève à Grentheville
Le déménagement définitif a été amorcé à Brucourt. Après un été plus calme orienté vers des travaux urgents comme la couture, la mise à jour de l’économat, le travail des santons, la préparation de la liturgie, nous avons ressorti les cartons et repris le rythme du mois de juin ! Trois dates, les 19, 20 21 novembre, ont été consacrées à vider entièrement le garde-meuble et la première grange, celle-ci aux trois-quarts. Une équipe d’amis étaient au rendez-vous et nous les remercions tous : Dominique, Jean-Claude, Jean-Pierre, Michel, Roberto, Christina, Bruno et Sœur Marie-Christine de Thiais. Nous nous souviendrons du temps déplorable, de la boue, de la pluie…Nos sœurs apostoliques nous aidaient à décharger à Grentheville où nous avons réparti les cartons et meubles selon leur espèce, dans des chambres du rez-de-chaussée. Certaines surprises nous attendaient, comme ce beau parasol mangé par les souris !
Une autre étape fut l’arrivée des premières sœurs qui allaient habiter enfin notre magnifique monastère terminé ou presque : des ouvriers s’affairent encore de tous côtés ! Le 28 novembre, 5 sœurs dormaient pour la première fois dans leur chambre, les 4 dernières, le 30 ! Quatre sœurs de Thiais sont venues partager notre aventure pendant une semaine, au volant de 2 grands véhicules : nous leur devons une belle reconnaissance ! L’équipe des amis toujours fidèle s’est mobilisée aussi. Ainsi nous formions une longue procession de camions et de voitures qui défilaient sous le regard complice des gendarmes. Nous nous entraidions à vider les chargements le plus vite possible pour revenir à Brucourt remplir à nouveau les camions. Au bout d’une journée, nous avions rôdé notre organisation et ne perdions pas une minute. Les joyeux repas nous permettaient de nous retrouver par équipe. Merci à tous : Dominique, Bruno, Jean-Pierre, Christian, Jérôme,  Michel, Roberto, Christina, Marie-Claire et André.
Et le travail n’était pas fini ! A Grentheville, il fallut encore répartir les  cartons au milieu d’un joyeux désordre, remonter les meubles, et s’habituer à un nouveau cadre qu’il faut encore partager avec les équipes d’ouvriers. Nous devions aussi retourner à Brucourt pour achever les ménages. La cuisine n’étant pas finie, il faut camper et se débrouiller. Mais la joie habite nos cœurs et déjà nous pouvons chanter l’action de grâce du Magnificat qui est celui de l’Avent !