En ce 12 juin, s’est déroulé au monastère de l’Annonciade le Pèlerinage annuel à Notre-Dame de l’Annonciade. Malgré le temps incertain, une petite centaine de personnes sont venues mettre leurs pas dans ceux de la Vierge et de sainte Jeanne. Le temps de prière a inauguré la journée. Ce temps a été suivi d’une présentation des œuvres de miséricorde spirituelles et corporelles de sainte Jeanne. Le titre : Sainte Jeanne, témoin de la miséricorde.
L’exposé a tenté d’illustrer ce que dit le Pape François dans la Bulle d’indiction, à propos de œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles : « Redécouvrons les œuvres de miséricorde corporelles : donner à manger aux affamés, donner
à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts. Et n’oublions pas les œuvres de miséricorde spirituelles : conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts.» D’où la question qui constituait le sujet même de l’exposé : Jeanne a-t-elle réellement posé de tels gestes au cours de sa vie ? Un moment d’échanges et de questions a suivi, puis ce fut l’heure du pique-nique partagé. Moment vraiment convivial. Moment de faire connaissance, de partager, moment simple et fraternel, moment d’amitié. Cela fait du bien.
L’après-midi a permis de vivre le chemin de vertus de la Vierge, c’est-à -dire de méditer avec Marie pure, Marie prudente, Marie humble, Marie fidèle, Marie priante, Marie obéissante, Marie pauvre, Marie patiente, Marie charitable et Marie compatissante. Un temps d’échange, en petit groupe, autour de l’exposé qui a été donné le matin était aussi au programme : il en est ressorti des témoignages vraiment bouleversants qui ont permis de toucher du doigt combien la miséricorde pouvait être vécue, au quotidien, au sein des familles, combien la miséricorde interrogeait, combien la miséricorde parlait au cÅ“ur.  Pendant ce temps, les enfants faisaient des coloriages et préparaient une petite surprise pour la messe de 16h15, présidée par Monseigneur Michel Santier.
Avant la messe, il y a eu une rapide présentation du chapelet de sainte Jeanne – ce chapelet sur lequel elle méditait la Passion du Christ, ce chapelet vénéré comme une relique après sa mort, ce chapelet dont on détachait la croix afin de la porter à vénérer aux femmes sur le point de mette au monde un enfant afin que tout se passe bien, et pour la maman et pour le bébé.
Après cette présentation, a commencé la procession au chant de « Guide nos pas, Marie », un chant composé spécialement pour ce pèlerinage.
Comme le monastère est un des lieux du diocèse permettant de gagner l’indulgence du Jubilé de la Miséricorde, un diacre a expliqué le sens du passage de la porte sainte, tout en donnant les conditions requises pour bénéficier de cette indulgence.
Au terme de la procession, Monseigneur Santier a introduit le passage de cette porte par quelques mots puis chacun a fait le pas. La messe pouvait commencer.
La chorale de la Confrérie Sainte-Rita a donné à cette messe son caractère festif.
À la fin de la messe, avant la bénédiction finale, les enfants nous ont alors présenté leur surprise : une poésie de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, chantée et mimée : l’Ascenseur. Ils ont été très applaudis !
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