En ce dimanche 19 février 2017, soeur Marie Jeanne de France a franchi, dans la paix et l’action de grâce, une nouvelle étape sur sa route d’Annonciade, celle de la profession perpétuelle. Ce jour était  aussi la solennité de sainte jeanne de France, sa sainte patronne. Alors : un double Magnificat habitait son cœur. Quelques jours avant ce grand moment, son frère jumeau, qui est prêtre, est venu de Pologne – car notre soeur est polonaise – ainsi qu’une famille amie, afin de l’entourer de leur présence, de leur affection, de leur joie. Une ombre à cette fête : le père de notre soeur n’a pu faire le voyage, à cause de sa santé. Mais son grand amour paternel le rendait présent,  bien là mais autrement, uni profondément à ses enfants, et réciproquement.
La messe a été présidée par monseigneur Michel Santier qui a reçu la profession de soeur Marie Jeanne de France. Au cours de la messe, le piano d’Anne, oblate du monastère de Thiais, auquel s’est joint flûte ou orgue, selon le moment, a donné à cette célébration sa dimension recueillie et festive.
Après la célébration, tous se sont retrouvés dans la salle Sainte-Jeanne où avait été préparé le verre de l’amitié : moment de convivialité, de rencontre, d’échanges de nouvelles. Un tel moment est toujours important car il resserre les liens et en tissent d’autres.
En ce jour, également, a eu lieu l’annonce officielle des projets de travaux que le monastère doit entreprendre dans le cadre des mises aux normes pour les établissements recevant du public (ERP). Si devant les pas de soeur Marie Jeanne de France s’ouvre une nouvelle étape, devant ceux de la communauté de Thiais en s’ouvre une également, faite d’audace et de prudence, de réflexion et de confiance. Et cette étape est ainsi nommée : donner le Christ à notre monde – un monastère pour le temps présent.
Ainsi, l’espérance a bien été le signe de cette journée, celle dont parle l’Évangile, l’espérance de ceux et celles qui ont tout misé sur Celui qui est Chemin, Vérité et Vie.