Le 23 octobre 2017, le monastère de Thiais et ses deux maisons dépendantes vivaient un chapitre d’élections. Au cours de ce chapitre, une nouvelle ancelle a été élue. C’est ainsi que mère Marie du Christ a passé la main à soeur Marie des Béatitudes qui devient la quatrième ancelle du monastère de Thiais, après mère Marie-Emmanuel, 1926-1950, mère Marie de Saint-François, 1950-1996, mère Marie du Christ, 1996-2017.
Après l’élection de l’ancelle par les sœurs des communautés de Thiais, de GrÄ…blin et de Grentheville, il restait aux sœurs du monastère de Thiais d’élire leur Assistante et leurs Conseillères. Voici les résultats :
Assistante, soeur Marie-Sophie.
Conseillères, soeur Marie du Christ, soeur Marie-Emmanuel, soeur Marie du Sauveur et soeur Marie-Christine.
En choisissant mère Marie du Christ comme une de leurs conseillères, les sœurs n’ont pas voulu se priver de l’expérience et de la sagesse de leur précédente Ancelle, ni surtout de son enthousiasme !
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Bonjour Chère Mère Ancelle, Soeur Marie des Béatitudes,
Un mois déjà que vous êtes « Notre Mère », J’en suis ravie. Mes chères sÅ“urs, je n’ai jamais cessé de penser à vous avec tendresse, et une affection toute particulière pour mon doux ange gardien : sÅ“ur Thérèse de l’Enfant Jésus. Le Bon Dieu m’a fait une grande grâce de vous connaître et je Lui suis éternellement reconnaissante. Je sais que dans sa grande miséricorde, Il avait retenu le bras d’Abraham autrefois et c’est ainsi que je conçois, ce qui m’est souvent apparu comme une disgrâce. Maman a toujours pensé que nous n’étions pas assez riche pour avoir cet honneur, mais je sais qu’elle se trompe, je l’espère de tout mon cÅ“ur. Les Normands vous ont toujours accueilli avec une grande joie, mes chères sÅ“urs, et il me semble trop improbable que vous n’ayez pas eu pour votre petite sÅ“ur normande la même bienveillance. Vous voyez, je n’ai jamais compris ce dont il s’agissait « allez mûrir votre vocation » mais j’ai pensé que la volonté du Seigneur n’a pas besoin d’être comprise, il faut juste lui faire confiance comme Samuel « me voici »… et comme Marie « Fiat », Marie a quand même demandé comment cela allait se faire « puisque je suis vierge », j’aurais peut-être dû demander… Cette question demeure en moi même si de toute ma foi je la fais taire. Je vous ai pardonné depuis bien longtemps mais moi, je ne me suis jamais vraiment pardonnée… Un jour, je comprendrai sûrement. Un élément de réponse se trouve peut-être caché dans ce vingtième anniversaire à venir, le 29 novembre, celui de Jade, ma fille aînée et un autre peut être aussi chez Chloé, sa cadette… L’essentiel c’est que j’ai toujours la Vierge, elle même, devant les yeux, ici au Cloître de l’ancienne Abbaye saint-Corneille de Compiègne. Cette Vierge que Saint-Louis a offert ici, fut l’objet de nombreux pèlerinages. Elle est là , devant moi et donne tout son sens à ma présence. Jean Vanier se remet tout doucement, je suis si contente que le Bon Dieu nous le laisse encore un peu. Par contre, il y a un truc que je n’ai pas compris, c’est qu’Il nous a repris Thibault, 25 ans qui était assistant et qui a eu un accident de voiture, il sera inhumé demain, je vous confie cette intention de prière, pour sa famille, pour ses proches et pour ses amis (dont Jade) et vous redis toute mon affection profonde dans le cÅ“ur de Jésus et Marie.
Marilyne,
Merci de nous donner des nouvelles. Nous les portons dans notre prière. Près de la Vierge, nous ne vous oublions pas, croyez-le bien. Croyez aussi à toute notre affection. Que la Vierge demeure notre lien d’amitié. Qu’elle soit votre paix et qu’elle bénisse votre route de tous les jours, celle de tous les vôtres.
sr Marie-Emmanuel, ovm