Après la période de l’Avent et ses liturgies solennelles, nous étions bien préparées à entrer dans le temps de Noël, à célébrer la venue de Jésus dans notre histoire, à nous recueillir dans le mystère du Verbe.

Une belle veillée de Noël, des jeux de lumières, un conte, les flammes vacillantes des cierges, tel fut le prélude de la Nativité. Noël, c’est celui qui vient frapper à notre porte, celui qu’on n’attend pas, le pauvre transi de froid et de faim. Puis dans une  homélie originale, nous avons entendu le bÅ“uf nous conter son histoire, une histoire peu banale puisqu’ il a dû faire place à la Sainte Famille à la fin d’une dure journée de labeur où il eut préféré dormir tranquillement ! Dès le lendemain,  après une nuit écourtée, nous étions invités au sourire car Noël, c’est aussi  le sourire de Dieu ! Alors nous avons chanté à pleine voix : « Les Anges dans nos campagnes ont entonné l’hymne des cieux. »

La féérie de Noël s’est poursuivie pendant toute l’octave tandis que défilaient de grands témoins : Étienne, Jean et ces petits Innocents  préfigurant l’Agneau immolé. Le 31 décembre, une veillée a réuni tous ceux qui voulaient finir l’année « autrement », loin des paillettes. Les textes du Pape François invitant à la Paix ont résonné dans la nuit, tandis que nos cœurs s’exposaient au rayonnement de l’ostensoir. Veilleurs, nous étions unis par une même espérance. L’année 2018 pouvait commencer, elle était tout entière confiée à Jésus, maître de l’impossible.

L’Épiphanie, l’émerveillement des petits et des grands devant notre crèche, la visite des paroissiens de Soliers au cours d’une tournée des crèches, joie qui ne dure qu’une journée. Dès le lendemain, Jésus a trente ans et il est baptisé par Jean ! Puis il faut déjà retirer la crèche, le sapin, l’étoile. C’est alors que l’aventure continue dans le cœur de chacun. Nous sommes invités à habiter le mystère, à le vivre, à le rayonner. Bonne année 2018 !

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