Elles ont été plus que brèves, les nouvelles de notre monastère ces derniers mois, vous auriez raison de le souligner !  L’année 2017 a été bien bousculée, quoique sans nouvelles « à mettre dans le journal ». L’une de nous a été bien souffrante à plusieurs reprises, tout au long de l’année. Plus de quatre mois d’hospitalisation. « Grâce à Dieu » (expression très usitée ici), tout ou presque est rentré dans l’ordre.  Merci, Seigneur.

L’année 2018 a débuté sous le signe des changements. Après nos élections de décembre – qui n’ont apporté aucun changement substantiel, mais tout de même une volonté de renouvellement communautaire – nous avons vu notre entourage changer profondément.

En février, nos frères franciscains mettaient le point final à la fusion de deux provinces des Etats Unis auxquelles ils appartenaient, et à l’érection d’une nouvelle custodie pour l’Amérique Centrale. Quel retentissement pour notre communauté ? Le grand couvent, notre voisin, qui était jusque-là peuplé de postulants et de jeunes profès étudiants – ils ont été jusqu’à 14, plus deux ou trois frères prêtres – est devenu le siège de la Custodie, et du Custode qui,  bien sûr, doit voyager dans leur dizaine de couvents, du Guatemala au Costa Rica (en passant par le Honduras et Salvador). En plus de la Custodie, il y aura une petite communauté locale : le père gardien, et un frère qui devrait arriver du Honduras dans quelques mois.

Le bâtiment est toujours là, mais la communauté est donc nettement réduite. Les deux frères, le custode et le gardien, (deux très bons amis pour nous, connus depuis le début de notre arrivée,) continuent de nous assurer la messe quatre fois par semaine, et à nous faire aider, à l’occasion, par l’intermédiaire de leurs employés, en particulier pour entretenir la prairie et pour les différents dépannages d’électricité ou de plomberie, sans oublier le gardien de nuit qui fait la ronde autant chez les frères que chez nous.

En avril, nous changions de Président de la République. Campagne difficile entre un très libéral et un pasteur évangélique très anticatholique, dans un pays à plus de 70 % catholique. C’est le premier qui a pris les rênes…

Enfin, en cette fin mai, nous attendons l’ordination épiscopale de notre nouvel évêque – monseigneur San Casimiro ayant atteint la limite d’âge. Nous ne le connaissons encore qu’en photos et par quelques commentaires dans la presse. C’est un religieux d’origine espagnole, qui a passé une grand partie de sa vie au Costa Rica. Il est tertiaire capucin de la congrégation des « Amigoniens » – un peu le pendant espagnol de celle de Don Bosco.

Telles sont les dernières nouvelles de notre monastère.

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