Ce 1er février 2020, la Fraternité s’est réunie pour sa journée festive. Moment convivial. Joyeux. Partage des nouvelles. Rappel des moments forts de l’année écoulée, annonce des projets pour l’année qui vient de s’ouvrir. Éric, référent de cette Fraternité, a tenu à faire, devant la communauté présente, un survol de l’année écoulée. Voici quelques extraits de son intervention :
« Nous célébrons aujourd’hui, la journée festive 2020 qui a pour but de rendre grâce pour cette belle année passée…., de vous faire part de nos activités 2019, de vous renouveler nos vœux et vous présenter, en toute simplicité, nos actions 2020 sous le regard de Marie.
Membres d’une fraternité laïque moderne bien avant l’heure par nos cofondateurs Sainte Jeanne de France et le Bienheureux Gabriel-Maria, nous mesurons la Providence divine qui nous a guidés vers vous. »
Sachez que « sans Monseigneur Dadiet, qui a bien voulu assurer la dernière retraire en juin dernier ; sans le Père Serge, qui assure mensuellement l’enseignement complémentaire à notre lectio divina ; et bien plus encore pendant la pause de midi pour répondre à toutes nos interrogations ; sans Sœur Marie du Christ, qui nous accompagne en faisant le lien dans l’intérêt de tous ; sans Sœur Marie-Emmanuel, qui assume, avec bienveillance, amitié, et discrétion, information, enseignement et comptes-rendus, le lien si fort entre nos vies et vos vies, qui fait que ses petits pas et ses petits mots vers nous, sont des véritables « bombes d’amour et de fraternité » ! Sans eux, nous n’aurions sans doute pas pu avancer aussi sereinement sur un chemin de Paix conforme à nos objectifs spirituels ».
Alors, « comme chaque année, et en quelques lignes, permettez-moi de faire mémoire des événements majeurs qui nous ont intimement liées en 2019. A ce jour, et comme chaque année, nombre d’entre nous sont retenus par leurs obligations professionnelles ou pour raisons de santé : pour autant, ils et elles sont près de nous dans l’amitié et dans la prière.
A l’heure d’un petit bilan dans le rétroviseur 2019, plusieurs événements majeurs sont à souligner et resteront gravés dans nos cœurs, tristes sans doute mais dans l’Espérance qui nous anime. Notre première pensée est pour : Sœur Marie de la Compassion dont le mot « confiance » nous a beaucoup touché et doit nous interpeler au quotidien ; Sœur Marie de la Paix, sans qui nombre d’entre nous ne seraient pas présents aujourd’hui ; Sœur Marie-Edmée de la Croix ; Sœur Marie de la Réconciliation de Grablin ; Sœur Mariam-Emmanuel, de Saint Doulchard, pour leur engagement qui nous interpelle.
D’autre part, nous avons une pensée particulière pour ceux et celles qui ont œuvré de tout leur cœur pour les autres, face à la vieillesse et à la maladie : ils se reconnaîtront !
Enfin, mais dans l’ordre des choses que nous ne maitrisons pas, et avec vos prières, vous voulons avoir un souvenir particulier sans tristesse, plein d’amour et d’espérance pour tous ceux qui nous ont quitté en 2019, à savoir : Mamie Joly, la maman d’Annick, en janvier ; Madeleine, la maman de Martine, en juillet ; Isabelle Schmidt, en septembre, laquelle avait trouvé une belle voie chez les Salésiens ; Notre amie Yolande, en octobre ; et enfin, Irène, en cheminement depuis deux ans avec le Père Bieri, qui a reçu le sacrement de confirmation en juin, et qui, dans sa gentillesse et sa discrétion légendaire, nous a tiré sa révérence en décembre.  Revanche s’il en est, dans un foyer où Dieu n’avait pas sa place, Irène a eu le bonheur d’être accompagnée, comme elle avait secrètement souhaitée, grâce à Sœur Marie de la Paix et à vous toutes, dans la Gloire à Dieu et dans les pas de la Vierge Marie.
Attitude non planifiée, à chaque événement heureux ou malheureux, la Fraternité laïque est présente sans se concerter. De tout cœur merci. Je crois sincèrement que c’est le vrai sens de la Fraternité. » […]
Sur le plan de la vie spirituelle de notre Fraternité laïque, nous avons vécu deux moments forts, lesquels nous aident et nous portent dans notre quotidien, ce qui nous permet de mieux discerner. En 2019 nous avons donc réalisé deux moments forts :
-Un déplacement en Pologne pour quelques-uns d’entre nous fin avril à la rencontre de nos Sœurs ainsi que leur fraternité laïque sans oublier le Père Eugène : que du bonheur et des liens consolidés, lesquels se sont encore confirmés ce matin ;
-Une retraite spirituelle de quatre jours en juin dernier à Jouarre, animée par Monseigneur Dadiet, sur le thème de l’Ascension et de la Pentecôte dans les quatre Evangiles : qu’il en soit vivement remercié d’autant que de cœur, il est pour nous, un véritable membre de la Fraternité.
Événement important pour nous cette année 2019, notre sœur en Christ, Marie-Ange Notton nous a rejoint après des épreuves bien difficiles mais comme rien n’est impossible à Dieu et grâce à vos prières, notre chère Marie-Ange est revenue vers nous plus motivée de jamais !
Pour juin 2020, nous avons prévu une retraite de quatre jours aux Annonciades de Grentheville, en espérant que Monseigneur Dadiet sera disponible pour animer ce temps spirituel si important pour nous et que le Père Serge sera parmi nous. »
Chères sœurs, « au-delà de nos réunions mensuelles et de nos disponibilités familiales, professionnelles et paroissiales, sachez que nous sommes près de vous et avec vous dans les moments forts de la communauté, en particulier : la célébration de Sainte Jeanne de France, clef de voute de notre engagement ; les journées d’amitié, qui bien que non spirituelles au premier regard, prennent tout leur sens dans le partage et l’amitié qui nous lie ; les cérémonies plus intimes, telles que les prises de voile, d’habit ou jubilés, parce qu’elles nous interpellent au plus profond de nous-même ; sans oublier votre formidable projet concrétisé récemment par la dédicace de l’Eglise Notre-Dame de la Paix où un petit palmier de rien du tout, symbole de notre attachement, est là , simplement, dans la paix du Christ, sous le regard de Marie, notre Mère.
Désormais, nous avons bien pris en compte et médité ce magnifique verset d’Isaïe que vous avez bien voulu nous confier : « je les rendrais heureux dans ma maison de prière ». Quelle belle requête, où la liberté prend tout son sens : votre église, notre église, est le lieu où vous priez désormais mais c’est aussi le lieu où il s’agit de recevoir l’autre, celui qui vient vers Dieu par Marie. »
En terminant, « nous voulons vous dire que nous sommes près de vous chaque jour dans la prière et que nous formons des vœux : pour les vocations du monastère ; pour vos projets ; pour les Sœurs âgées et malades, sans oublier…. notre Fraternité laïque ! »