A la mi-mars 2020, nous voici en période de confinement…
Notre accueil étant fermé, nous ne recevons plus de groupe. Mais un couple franco-polonais de Pontmain, Maria et Christian Fassy, demande à séjourner chez nous, ne pouvant pas retourner en France.
Nous les accueillons… et nous découvrons très vite, que c’est bien la Providence qui les a conduit jusqu’à nous !
Maria est  iconographe. Elle sait écrire des icônes selon la technique traditionnelle russe. Elle aime aider des enfants à réaliser leur propre icône.
Et voilà qu’elle nous propose de créer, ici à Grąblin,  notre propre icône !
Alors nous commençons l’écriture d’icônes, dont celle de Ste Jeanne de France selon la technique traditionnelle, un rêve qui peut enfin se réaliser !
Trois dessins sont d’abord faits, puis les meilleurs éléments décalqués.
Tout doit être naturel. La planche est en bois de tilleul. L’écriture est réalisée avec une peinture à base de jaune d’Å“uf et de pigments naturels.
Créer une icône, ce n’est pas seulement peindre, mais c’est entrer en communion pendant de très longues heures avec le personnage représenté.
C’est une expérience de communion profonde avec Sainte Jeanne !
Dessiner la couronne, c’est demander au Seigneur, la grâce de l’humilité dans le service, à l’exemple de Sainte Jeanne.
Peindre les lis de son manteau, c’est demander la pureté, l’intégrité d’un cœur sans partage.
Ecrire les initiales des Dix Vertus Evangéliques de la Vierge Marie (en polonais !),  c’est implorer des grâces pour tout l’Ordre !
Créer l’auréole avec la feuille d’or, c’est chanter au Seigneur le Magnificat pour tant de biens reçus par l’intercession de notre Sainte Fondatrice!
Que cette icône est belle, je ne suis pas du tout spécialiste, mais les bleus profonds, la coiffe et la douceur du visage de Ste Jeanne me parle au cœur.
Décidément ce confinement aura eu de drôles d’effets.
Bien affectueusement.
Bénédicte
Merci chère Bénédicte pour vos encouragements !