En ce 8 septembre 2020, la chapelle du monastère était parée de ses plus beaux atours : fleurs, bougies, lumières, cierge pascal, musique, chants…  Les fidèles sont venus nombreux pour un jour de semaine, entourer sœur Marie-Aimée de Jésus afin de l’accompagner dans cette nouvelle étape de sa vie : sa profession perpétuelle dans l’Ordre de la Vierge Marie. Notre sœur s’est préparée à ce grand jour par quelques jours de retraite.
Ses parents et son frère venus de Pologne, une amie d’Allemagne, étaient là pour l’entourer de leur affection.  La Fraternité Annonciade Chemin de Paix, de Thiais, étaient bien représentée ; des membres de la Maison d’Évangile dont s’occupe notre sœur ont tenu également à être là .
Liturgie simple mais porteuse de symboles forts : l’indulgence plénière donnée par l’évêque à la nouvelle professe au début de la messe, la grande prostration au chant des litanies de la Vierge propres à l’Ordre, la remise du voile noir et de l’anneau, la grande bénédiction sur la nouvelle professe, la consécration à la Vierge, tout cela pour signifier le don total de sœur Marie-Aimé de Jésus au Christ et à l’Amour infini de Dieu, pour et au sein de l’Église, pour le monde.
L’Offertoire et la Sortie orgue, tenu par Anne oblate du monastère de Thiais, étaient du registre joyeux, selon le souhait de notre sœur. Deux morceaux très appréciés par tous les fidèles.
L’assemblée s‘est ensuite retrouvée dans la salle Sainte-Jeanne pour le verre de l’amitié. Malgré les masques de rigueur, l’ambiance était plus que conviviale. Rencontres. Photos. Partage des nouvelles. Cela faisait du bien de se retrouver.
Sœur Marie-Aimée de Jésus a pu rester avec sa famille jusqu’au soir. Puis, avant les Complies, elle est de nouveau entrée en retraite, cette fois pour dix jours. Cette retraite est dite « sponsale », signifiant le caractère nuptial de toute profession religieuse. Dix jours de grand silence. Cette pratique d’une retraite de dix jours après toute profession perpétuelle est de tradition dans l’Ordre. Elle a été instaurée par les fondateurs eux-mêmes, sainte Jeanne et le Bienheureux père Gabriel-Maria. Et cela s’est perpétué dans l’Ordre jusqu’à aujourd’hui. Belle tradition et… belle route à notre nouvelle professe.