En février dernier, la fraternité Annonciade Chemin de Paix a eu la joie d’accompagner l’engagement d’un de ses membres, Frédéric. Voici son témoignage :

Frères et sœurs,

Je me suis engagé dans la Fraternité Annonciade car elle est :

  • Un chemin de partage et de paix.
  • Un chemin de connaissance et d’approfondissement de la spiritualité de l’Annonciade.
  • Un chemin de mission et d’offrande.

1 – Un chemin de partage et de paix.

   La Fraternité Annonciade, anciennement « Ordre de la Paix », est d’abord « un chemin de paix ».

Dans le livre de Ben Sira (25, 1), il est écrit que la Fraternité « est une belle chose devant le Seigneur et devant les hommes, car elle est la concorde entre frères et sœurs, l’amitié entre proches ».

C’est pourquoi, dans les Sources (page 894), la Vierge Marie dit à Jeanne de France :

« Tu chercheras à établir la paix entre tous ceux au milieu desquels tu habites. Tu ne diras rien d’autre que des paroles de paix, soucieuse du salut des âmes ».

La Fraternité, ce sont donc, en premier lieu, des rencontres conviviales, des partages divers entre nous bien sûr, mais aussi avec toutes celles et ceux qui sont proches des Annonciades, parfois depuis très longtemps. Et cette paix de Jésus et de Marie, nous sommes appelés à la donner avec tout le monde, même avec nos ennemis, car « Dieu fait lever son soleil sur les bons comme sur les méchants » !

   La Fraternité Annonciade – Chemin de Paix est donc un chemin de vie exigeant.

Avec Saint François d’Assise, faisons nôtre cette prière : « Seigneur, fais de moi un artisan de paix » en pensée, en parole et en action.

2 – Un chemin de connaissance et d’approfondissement.

L’Ordre de l’Annonciade, ou de « la Vierge Marie », ce sont cinq siècles d’histoire et de spiritualité avec Sainte Jeanne de France et le frère Gabriel-Maria. Il faut du temps pour lire, étudier, assimiler, vivre de cette spiritualité. Les Sources, ce sont tout de même 1100 pages ! Une des grâces de la Fraternité, c’est précisément cela, se poser ensemble pour connaître et faire passer dans notre vie, ne serait-ce que les dix vertus de la Vierge Marie. Le Prologue de la Règle de 1517, nous invite à avoir « la Vierge continuellement devant les yeux », « la Vierge comme modèle, Règle et oracle » et « la Vierge comme exemple et imitation pour plaire à Dieu », c’est-à-dire ce que « l’Evangile dit de la Vierge, ce qu’elle a été, ce qu’elle a pensé, dit ou fait » (Les Sources page 712).

Heureusement, le Père Serge nous aide à approfondir les textes de l’évangile que nous méditons lors de nos rencontres mensuelles. Sœur Marie-Emmanuel nous aide à approfondir la spiritualité de l’Annonciade, et Sœur Marie du Christ nous aide à mettre en pratique cette spiritualité.

Comment ne pas remercier Annick et Éric, les référents laïcs de la Fraternité, qui nous ont fait découvrir, ou redécouvrir en 2021 et 2022, les communautés de Grentheville et de Saint-Doulchard, là où se trouve le berceau de l’Annonciade ? Quelle joie de découvrir ces lieux et les sœurs de ces monastères ! A la suite de ces séjours, j’ai réalisé 2 vidéos, l’une sur les pas de Ste Jeanne, en essayant de retracer son histoire et sa spiritualité, l’autre sur les dix vertus et le dizain.

Si aujourd’hui je connais un peu l’histoire et la spiritualité de l’Annonciade, c’est grâce à vous toutes et tous ! Merci !

3 – Un chemin de mission et d’offrande.

Ce chemin est écrit sur le texte de mon engagement que j’ai signé le dimanche 04 février 2023. Voici ce texte :

Avec l’aide de la Vierge Marie et des Fondateurs de l’Ordre, je m’engage de tout cÅ“ur, pour plaire au Christ, en lien étroit avec l’Annonciade, à vivre d’une vie toute mariale par le regard habituel sur Marie, la récitation quotidienne du dizain de sainte Jeanne avec la méditation des vertus évangéliques de la Vierge, une charité délicate qui s’emploie sans cesse à garder la paix en soi et à la susciter autour de soi.

Pour m’aider à vivre cet engagement marial, je m’efforcerai de suivre les moyens proposés par les fondateurs de l’Annonciade : l’approfondissement de la Parole de Dieu, la contemplation fréquente du Christ dans sa Passion et sa Résurrection, une vie eucharistique authentique, c’est à dire fervente.

Je m’efforce tous les jours de respecter les points de cet engagement. L’aventure des petites croix en bois m’y aide bien. Mieux encore, grâce à elles et à l’Annonciade, le Seigneur m’appelle à « avancer en eau profonde » (Luc 5, 4). Je m’explique.

Luc 10, 1 : « Le Seigneur désigna 72 autres disciples et les envoya deux par deux en avant de lui dans toute ville et tout endroit où lui-même devait aller ».

Avec Christine, mon épouse, nous sommes aussi, aujourd’hui, 2 « autres » de ces disciples de Jésus. Voici une fioretti parmi des dizaines :

   Nous étions en vacances en Bretagne, en bord de mer. Une femme s’est assise à nos côtés. Elle a vu ma croix. J’avais dans le cœur l’espérance de Jésus, et Christine, la douceur de Marie. Elle s’est confiée. Elle a déposé ses souffrances. Elle a pleuré. Notre écoute était prière, compassion. Jésus semblait être à genoux devant elle. Marie l’enveloppait de sa tendresse. La Miséricorde du Seigneur est entrée dans son cœur. J’ai fait une croix avec du bois ramassé sur le lieu de notre rencontre. Nous la lui avons donnée. Nous avons offert notre rencontre à Jésus et nous avons loué le Seigneur.

  Avec cette personne, nous avons mis en application, finalement, tous les points de cet engagement. Récapitulons.

Nous avons essayé de poser sur elle, le regard plein de tendresse de Marie et la bonté de Jésus. Nous avons essayé de vivre la 10e vertu, celle de la compassion. Notre écoute, profondément fraternelle, lui a redonnée la paix. Nous avons essayé de l’aimer comme Jésus nous le demande dans l’Evangile, et pour cela, nous lui avons offert le meilleur de nous-mêmes. Nous lui avons rendu l’espérance d’un Christ Vivant, Nous avons loué le Seigneur pour cette résurrection, car il y avait en elle de grandes souffrances. Enfin, nous avons offert au Seigneur cette joie à l’Eucharistie, les mains ouvertes, le cœur plein de reconnaissance.

Comme le Seigneur est grand de nous faire vivre, à chacune de nos rencontres, de si belles histoires qui nous humanisent un peu plus. Mais pour autant, je ne suis pas un petit saint ! Alors, j’ai l’impression que Jésus me dit : « Frédéric, va, et, toi aussi, fais de même ! » (Luc 10, 37).

En conclusion, voici un texte de Marthe Robin qui résume notre vie eucharistique, selon mon engagement à l’Annonciade :

Faire plus ample connaissance avec Frédéric, c’est ici.

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