La cinquième condition de la pauvreté est l’union. Cela veut dire qu’il nous faut unir notre pauvreté à celle de Jésus et de Marie afin que, de leur côté, ils unissent à la nôtre les richesses de leur pauvreté. Ainsi, par cette belle «Dame Pauvreté », nous entrerons en possession des trésors de Jésus et de Marie et nous deviendrons particulièrement leurs amis : car, plus nous nous détacherons des biens temporels et des biens de la terre, plus rapidement nous nous approcherons des biens éternels et des biens du ciel, de Jésus même. (Bx P. Gabriel-Maria)
« La cinquième condition de la pauvreté est l’union » : l’union à Dieu : voici bien le but de notre vie, de notre pèlerinage ici-bas. S’unir à Dieu c’est plonger profond en Dieu dès maintenant. Plonger  dès  cet instant en la Très Sainte Trinité et nous y établir comme le disait Sainte Elisabeth de la Trinité. M’unir à Dieu et même, bien plus justement, laisser Dieu nous unir intimement à Lui et qu’Il fasse en nous ce qu’Il lui plaît. C’est pour cela que j’existe. Pour me laisser épouser par Dieu. Il n’y a pas de plus grand bonheur que celui-ci.
« Il nous faut unir notre pauvreté à celle de Jésus et de Marie » : ma pauvreté est le meilleur des ponts pour m’unir à Jésus. C’est notre tremplin vers le Divin Cœur. Parce que nous le disons souvent : Dieu est en bas de l’échelle. Nous le cherchons toujours tout en haut. Nous allons de découragement en découragement en essayant à force d’efforts et d’exercices spirituels divers de grimper jusqu’au plus élevé des échelons en espérant enfin nous unir à Dieu. Mais Dieu, lui descend tout en bas, dans notre vase visqueuse. C’est là qu’on le trouve : il vient me prendre dans ses bras et me porter sur son cœur comme ses petits agneaux fragiles. C’est ainsi que Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus trouvait  à se réjouir d’expérimenter sa pauvreté profonde. C’est très beau est très simple d’écrire ces mots mais il faut le reconnaître : faire l’expérience de notre pauvreté très concrètement, ce n’est pas drôle. Mais c’est bien là que je trouve Dieu. « Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux t’ont vu » (Jb 42, 5) dit Job assis sur son tas de cendre après avoir tout perdu.
Et voilà la bonne nouvelle : mais maintenant mes yeux t’ont vu :
Afin que, de leur côté, ils unissent à la nôtre les richesses de leur pauvreté. « Qui rien ne te trouble que rien ne t’effraie : qui a Dieu ne manque de rien. Dieu seul suffit. »Écrit Sainte Thérèse d’Avila. Oui. Comme Job, comme Sainte Thérèse d’Avila et tant d’amis de Dieu, au bout du chemin de dépouillement je trouve Dieu, je le rencontre, je me remets réellement à Lui dans un infinie abandon. Et son trésor devient le mien. Cela vaut le peine d’aller jusqu’au bout en se laissant faire. Sans jamais retenir ce dont le Seigneur nous dépossède. FIAT ! L’union à Dieu : est-ce le trésor que je désire vraiment ?
Sœur Marie de l’Annonciation OVM
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