Le mot d’accueil 

Chers amis,

Je me souviens, avec quelques imprécisions, d’un album de Tintin : les célèbres détectives Dupond D et Dupont T roulent dans le désert. Ils sont perdus ! Ils découvrent des traces de pneus sur le sable : les deux hommes se réjouissent, un peu réconfortés, car ils pensent s’approcher d’un lieu habité… Ils poursuivent leur route et voilà que les traces de pneus sont de plus en plus nombreuses ! Leur espérance grandit ! Ouf ! Ils prévoient d’arriver à bon port dans une grande ville ! Ils poursuivent leur chemin, trouvent un bidon d’essence visiblement tombé d’un véhicule….et les deux compères de compatir à la mauvaise surprise du chauffeur lorsqu’il aura besoin de carburant et s’apercevra de cette perte. Finalement, à force de rouler sans traverser la moindre agglomération ils tombent en panne sèche et quelle surprise ! Ils découvrent qu’ils ont perdu eux même le fameux bidon d’essence ! Ils prennent conscience de leur méprise : ils tournaient en rond ! Les traces de pneus dans le sable étaient celles de leur véhicule qui passait et repassait au même endroit : les Dupont T et D pensaient suivre des traces qui les conduiraient au but fixé et en fait ils suivaient leurs propres traces, s’épuisant en vain !

A l’Horeb, le prophète Elie attend le passage du Seigneur : (1 R 19,11-13) Il lui fut dit : « Sors et tiens-toi dans la montagne devant Yahvé. » Et voici que Yahvé passa. Il y eut un grand ouragan, si fort qu’il fendait les montagnes et brisait les rochers, en avant de Yahvé, mais Yahvé n’était pas dans l’ouragan ; et après le tremblement de terre un feu, mais Yahvé n’était pas dans le feu ; et après le feu, le bruit d’une brise légère. Dès qu’Elie l’entendit, il se voila le visage avec son manteau, il sortit et se tint à l’entrée de la grotte. Dans ce bruit d’une brise légère, Elie reconnaît la présence de Dieu.

Au Jardin d’Eden, Eve écoute la voix du serpent… (Gn,3, 4-7). Le serpent répliqua à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal. »La femme vit que l’arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu’il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea. Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils connurent qu’ils étaient nus ; ils cousirent des feuilles de figuier et se firent des pagnes.

Et nous ? Ne cherchons-nous pas à suivre les pas du Seigneur ? Ne désirons-nous pas écouter sa voix ? Ne voudrions-nous pas discerner sa trace afin de savoir comment lui plaire ? Mais comment ne pas se perdre entre le fracas du monde, le tumulte de notre univers intérieur, les suggestions du démon ? Qui pourrait nous indiquer le bon chemin au milieu de toutes les voies sans issues, les sentiers perdus ou les routes dangereuses ?

Avec la Bien aimée du Cantique des Cantiques nous voulons dire au Seigneur : « Entraîne nous sur tes pas, courons ! (Ct 1, 4) » Avec Saint Thomas nous demandons à Jésus : « Comment saurions-nous le chemin ? »….et voici sa réponse « Je suis le chemin…. » : Le Christ est notre Sagesse ! Alors regardons comment fait la Très Sainte Vierge Marie : « Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur » (lc 2, 19)… Marie, Vierge très prudente, prie pour nous ! Guide nos pas afin que nous mettions vraiment nos pas dans ceux de Jésus comme toi !

A bientôt chers amis ! Rendez-vous au week-end du 11-12 février, qui portera sur la belle vertu de Prudence ! Soyez assurés de notre prière.

Sœur Marie de l’Annonciation,OVM (Ordre de la Vierge Marie)


Invitation au week-end du 11 et 12 février 2017
« Le Christ notre sagesse »

Considérons d’abord la première « Marie », Marie prudente et sage. Nous connaissons bien la sagesse et la prudence qu’elle a montrées en toutes circonstances. Mais pour savoir de quelle manière nous devons être nous-mêmes des «Marie » prudentes, il faut considérer que nous devons pratiquer de cinq façons cette belle vertu. Premièrement par rapport à Dieu ; deuxièmement par rapport à nous-mêmes ; troisièmement par rapport au prochain; quatrièmement, au temps de prospérité ; cinquièmement, au temps de l’adversité. À ces cinq façons, nous pouvons ramener toutes les autres. Ces cinq manières montrent suffisamment comment, en tous lieux et en tout temps, dans toutes nos actions et par rapport à tous, nous devons nous diriger par cette vertu de prudence. Elle est la maîtresse et la reine de toutes les vertus. Sans elle aucune vertu n’est parfaite, de même qu’une vertu sans discrétion nous est comptée comme un défaut.

– La prudence est discernement
– La prudence interroge les motifs et les motivations de tous nos choix
– La prudence nous apprend à prendre les bons moyens pour persévérer et aller jusqu’au bout de nos engagements
– La prudence nous alerte quand nous sommes sur la mauvaise pente
– La prudence nous parle de la maîtrise de soi
– La prudence nous entraîne à la stabilité et à la paix intérieure

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L’enseignement du mois : Être ferme dans la Foi

« C’est une grande sagesse que de ne point agir avec précipitation, et de ne pas s’attacher obstinément à son propre sens. Il est encore de la sagesse de ne pas croire indistinctement tout ce que les hommes disent, et ce qu’on a entendu et cru, de ne point aller aussitôt le rapporter aux autres. Prenez conseil d’un homme sage et de conscience; et laissez-vous guider par un autre qui vaille mieux que vous, plutôt que de suivre vos propres pensées. Une bonne vie rend l’homme sage selon Dieu, et lui donne une grande expérience. Plus on sera humble et soumis à Dieu, plus on aura de sagesse et de paix en toutes choses ».

Extrait de l’imitation de Jésus Christ
La Prudence est la droite règle de l’action
St Thomas d’Aquin


Le mot de Sr Marie du Coeur immaculé, OVM

La Prudence
« La Sagesse et la Prudence parfaites, consistent à savoir comment plaire à Dieu » (3 R 14).
C’est là toute notre lumière jusqu’au bout de notre vie !
Cette prudence nécessite le silence et la réflexion pour être à l’écoute de Celui qui nous habite. Alors nous pourrons faire la joie de Dieu.

Le mot de Mère Marie de Saint François d’Assise, OVM

La vraie Paix, celle qui est pacifiante, douce, rayonnante, naît de la guerre contre soi-même.


Le mot d’une grande Sainte : Edith Stein

Qui peut m’aider et bien me conseiller ?
Je vais le demander à la mère de Dieu.
Elle sait sûrement ce qui plaît à Jésus.


Un chapelet pour la Paix le samedi 11 février à 20h00

« Je vous laisse la paix ; c’est ma paix que je vous donne ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cÅ“ur ne se trouble ni ne s’effraie » (Jn 14, 27).

Egrainer notre Chapelet pour la Paix : Certaines circonstances historiques ont contribué à une meilleure actualisation du renouveau du Rosaire. La première d’entre elles est l’urgence d’implorer de Dieu le don de la paix. Le Rosaire a été à plusieurs reprises proposé par mes Prédécesseurs et par moi-même comme prière pour la paix. Au début d’un millénaire, qui a commencé avec les scènes horribles de l’attentat du 11 septembre 2001 et qui enregistre chaque jour dans de nombreuses parties du monde de nouvelles situations de sang et de violence, redécouvrir le Rosaire signifie s’immerger dans la contemplation du mystère de Celui  » qui est notre paix « , ayant fait  » de deux peuples un seul, détruisant la barrière qui les séparait, c’est-à- dire la haine  » (Ep 2, 14). On ne peut donc réciter le Rosaire sans se sentir entraîné dans un engagement précis de service de la paix, avec une attention particulière envers la terre de Jésus, encore si éprouvée, et particulièrement chère au cÅ“ur des chrétiens.
Jean Paul II

Témoignage de Marie Christelle, jeune de la FAJ

« Loin de toute cette idée de perfection, j’ai appris que la pureté nous rendait libre, car vivre cette vertu nous pousse à nous décentrer de nous même pour aller vers l’essentiel : Dieu ; et nous rapprocher des autres. Je suis repartie avec une joie et un désir de conversion car le thème de la pureté répondait et mettait des mots à ce que je désirais au fond de moi. Les enseignements sont simples et permettent de mettre en pratique concrètement dans notre quotidien de notre vie d’étudiant ou de jeune professionnels ».


Découvrir la FAJ

La Fraternité Annonciade Jeunes propose aux jeunes étudiants et professionnels de 18 à 35 ans :

  • Des week-ends monastiques pour approfondir sa vie
  • Week-ends en silence ponctués de temps de partage
  • Un temps de service pour aider la Communauté
  • Messe et Offices liturgiques avec la Communauté des moniales
  • À Thiais (Val de Marne) dans un monastère, espace de désert et de silence

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