Tous les 27 août, l’Annonciade fête son cofondateur. Pour marquer cette anniversaire, pourquoi pas aller visiter l’iconographie relative à ce saint frère mineur ? Un tableau conservé au monastère de Thiais mérite une attention particulière. Mais pourquoi donc ? Cet article tente de répondre à cette question.
Ce tableau provient du couvent des franciscains de Paris qui l’ont donné au monastère des annonciades de Thiais en 2002, année où elles fêtaient le 500è anniversaire de la fondation de leur ordre. Un beau cadeau.
On n’en connaît pas l’auteur, ni le commanditaire, ni son premier lieu de conservation. Par contre, on en connaît l’époque : le 17è siècle. Car une date figure au dos du tableau : 1647. Certes, cela ne veut pas dire que ce soit la date de composition. Mais, figurant sur le tableau, elle veut dire quelque chose. Elle est donc très importante, comme nous allons le voir d’ailleurs.
Le tableau se compose de trois parties : une partie supérieure, une partie inférieure, une partie centrale. La partie supérieure représente une annonciation : à gauche, la Vierge Marie, à droite, l’archange Gabriel, entre eux deux, au centre dont les divers éléments constituent la partie centrale, un ostensoir avec une hostie et dans l’hostie, un calvaire entouré par la Vierge et saint Jean. Cet ostensoir, surmonté d’une croix, est placé sur une sorte de monstrance. En dessous de celui-ci, un piédestal sur lequel repose un livre.
Passion, Eucharistie, Annonciation qui peut être associée à la Parole de Dieu accueillie par la Vierge, et voilà dessinée les trois choses enseignée par la Vierge à sainte Jeanne. Elle en a fait la confidence à Gabriel-Maria qui rapporte le fait dans son traité destiné à une confrérie, la confrérie des Dix Ave Maria. Voici ce qu’il écrit :
« Une fois qu’elle priait et demandait selon son habitude à la Vierge de lui enseigner comment lui plaire […] elle entendit en elle-même, très consolée dans son cœur, la Vierge lui dire : Il y a trois choses qui me plaisent par-dessus tout […] : la première c’est d’écouter mon Fils, ses paroles et ses enseignements […], la seconde fut de méditer sur ses blessures, sur sa Croix et sa Passion, […] la troisième, c’est le très Saint Sacrement de l’autel […] Et la Vierge ajouta : Fais cela et tu vivras. »
La partie inférieure est composée de deux personnages : Gabriel-Maria et Jeanne de France. Leur regard est orienté vers le haut du tableau, vers l’Annonciation, le regard de l’un étant orienté vers l’ange, le regard de l’autre, vers la Vierge. Leur regard s’entrecroise.
Le personnage de gauche, Gabriel-Maria qui regarde vers l’ange de l’Annonciation, présente de sa main droite le livre qui vient d’être signalé. Dans sa main gauche, il tient une croix. A ses pieds, une mitre et une crosse, un bonnet de docteur, signifiant les distinctions qu’il a refusées : celle d’être évêque et celle de recevoir le titre de docteur en théologie. De sa bouche part le mot Magnificat. Une auréole entoure sa tête, signifiant la sainteté de sa vie.
Le peintre semble bien connaître la vie de Gabriel-Maria. On sait en effet, grâce à sa nièce qui a écrit une vie de son oncle dans les années 1556, combien il aimait la messe, combien il méditait la Passion du Christ.
« Par-dessus toutes choses, le révérend père aimait le Saint Sacrement de l’autel. Il y avait un grand respect. Il disait la messe avec tant de dévotion que ceux et celles qui y assistaient, étaient incités à la dévotion et à louer Dieu. […] Dès le temps de son noviciat, il avait une grande dévotion à la douloureuse mort et Passion du béni Jésus, de telle manière qu’il estimait perdue la journée durant laquelle il ne l’avait longuement considérée et méditée… »
Par elle aussi, on connaît le fait qu’il ait caché sont titre de « docteur ». À ce sujet elle écrit : « De même, nous n’avons jamais su qu’il avait été nommé docteur en Cour de Rome, sinon après sa mort. Ce fut le révérend père, frère Olivier Fresme, qui le dit, étant confesseur des sœurs de l’Annonciade de Bourges. Il le savait de façon sûre car il avait été supérieur et ministre provincial de Touraine », province dont a fait partie Gabriel-Maria.
Par contre, son refus d’être évêque, on le sait grâce à sainte Jeanne qui le lui rappelle dans ses dernières intentions, peu avant de mourir, le 4 février 1505. Ainsi elle lui dit : « Je vous prie de ne pas vouloir devenir évêque ou prélat dans l’Église. Et s’il arrivait que l’on vous en prie, refusez-le de tout votre pouvoir, comme vous l’avez fait dans le passé. »
Quant au mot Magnificat sortant de ses lèvres, il rappelle ce qu’a été sa vie et sa mort.
Durant sa vie, en effet, le « Magnificat » habitait ses faits et gestes. A ce sujet, sa nièce écrit qu’Il « avait pour exercice général et ordinaire le Magnificat – c’est-à -dire, toujours louer et magnifier Dieu, de cœur et dans ses paroles – et le Gloria in excelsis pour exercice extraordinaire, c’est-à -dire, toujours et en tous lieux, en allant et venant, glorifier Dieu et inciter chacun à donner gloire et louange à Dieu, à avoir repos et paix avec Dieu et avec toute personne. » Chez lui, vie de prière et vie avec les autres ne font qu’un.
A propos de ses derniers instants, il est raconté qu’Il « commença à dire les Vêpres de Notre-Dame. Et, en disant ce pieux cantique du Magnificat, il s’endormit au dernier verset. C’était le cantique qu’il aimait le plus, parce que la Sainte Vierge l’avait composé. Pour cette raison, il y avait une très grande dévotion. En effet, il ne prêchait ni Avent, ni Carême sans faire de la salutation angélique ou d’un des versets du Magnificat, l’une des parties de son sermon, afin d’apprendre à ses auditeurs l’excellence du bien qui y est contenu et inclus, la dignité, les vertus et perfections de l’âme qui l’avait composé et avec qui, nous croyons, il alla achever de dire le Magnificat qu’il avait commencé et se réjouir en Dieu, son Sauveur et achever, avec les Anges bénis et saint Gabriel qu’il aimait tant, le Gloria Patri ».
Le second personnage est donc sainte Jeanne de France, dont le regard est orienté vers la Vierge de l’Annonciation. Elle est  agenouillée, les mains jointes, en annonciade, une couronne sur la tête, signe de son origine royale, une auréole en signe de sa sainteté. A part sa couronne, aucun autre attribut particulier, comme dans les autres œuvres iconographiques joanniennes où elle est représentée avec manteau fleurdelisé, sceptre aux pieds, croix en main, avec parfois la Règle de l’Annonciade ou un monastère, signifiant son rôle de fondatrice, souvent avec l’Enfant Jésus lui passant un anneau au doigt celui des épousailles,  etc. Si elle n’avait pas sa couronne et son nom écrit au bas du tableau, on pourrait la prendre pour une sainte annonciade.
Ce qui laisse à penser qu’elle n’est pas le personnage principal du tableau mais Gabriel-Maria. Ce qui peut confirmer cela, c’est la date inscrite au dos du tableau : 1647. Car cette date le concerne.
A cette date, le procès en béatification des deux personnages du tableau est en cours. Mais, si rien de se passe pour celui de Jeanne, en 1647, il n’en est pas de même pour celui de Gabriel-Maria.
En cette année 1647, les annonciades du monastère de Bourges obtiennent une indulgence papale – qui sera renouvelée en 1680 – leur permettant de célébrer la « saint Gilbert », à savoir Gabriel-Maria dont le nom de baptême est Gilbert. Jeanne bénéficiera d’une même indulgence en 1656, elle sera renouvelé en 1680 – comme celle de Gabriel-Maria – ainsi qu’en 1726. Une telle indulgence donne aux sœurs la possibilité de célébrer leur fondatrice et leur cofondateur au jour anniversaire de leur mort par tel ou tel acte publique de vénération. Cet octroi d’indulgence est donné à l’époque dans le cadre d’un procès en reconnaissance de culte ou d’une béatification équipollente. C’est le cas pour Jeanne et Gabriel-Maria.
Cette indulgence de 1647 suit de près l’enquête sur les miracles attribués à l’intercession de Gabriel-Maria. Elle a eu lieu en 1643, à Rodez et s’est terminée en 1645. Vingt-et-une personnes ont témoigné avoir bénéficié de guérisons.
En 1642, le père Bernard Jourdain, Provincial d’Aquitaine, charge le père Pierre Massebœuf, aumônier des Annonciades de Rodez, de solliciter auprès de l’évêque du lieu, monseigneur Bernardin de Corneilhan,  une enquête sur les miracles opérés par l’intercession du père Gabriel Maria. Car le provincial a constaté l’existence du culte rendu au bienheureux. Le prieur de Notre-Dame de Ceignac, chargé par l’évêque, procède à l’enquête. Vingt-et-un témoins sont entendus et déposent, sur la foi du serment, avoir été guéris de diverses maladies par l’intercession de Gabriel-Maria. L’enquête est terminée le 21 juillet 1645. Par le procès-verbal de cette enquête, on apprend que les fidèles font brûler des cierges en l’honneur du futur bienheureux et placent des ex-voto autour de son tombeau et qu’un tableau le représentant est exposé dans le chœur des religieuses.
Tout cela pour dire que l’octroi de l’indulgence de 1647 montre qu’à cette époque le procès en béatification de Gabriel-Maria est plus avancé que celui de Jeanne de France.
En effet, le premier acte du procès en béatification de Jeanne se passe en 1614. D’autres actes vont suivre en 1625, 1632. Puis, silence jusqu’en 1661. L’octroi d’une première indulgence papale a lieu en 1656, ce qui correspond avec la reprise de 1661. Nouveau silence. Le procès ne reprend qu’en 1699, suivi encore une fois d’un silence plus long que le précédent. La reprise n’a lieu en effet que sous Louis XV en 1738. Donc, en 1647, le procès en béatification de Jeanne est bien au point mort.
Sans nul doute, l’enquête sur les miracles attribués à Gabriel-Maria de 1643-1645 marque une étape décisive. Le tableau de 1647 est donc à replacer dans le contexte de cette enquête et dans celui de l’indulgence papale de cette même année 1647. Ce qui permet sans nul doute de dire que le personnage principal du tableau est bien Gabriel-Maria.
De plus, le peintre connaît à l’évidence la vie de Gabriel-Maria et la vie de Jeanne. Plus exactement, il connaît bien leur message spirituel. C’est pourquoi, il ne les dissocie pas. Mais une question se pose : pourquoi l’auteur a voulu représenter les « trois choses » que la Vierge a enseigné à Jeanne ? Et pourquoi Gabriel-Maria présente-t-il  un livre où il est écrit « Loué soit le Saint Sacrement » ? Pourquoi ne présente-t-il pas plutôt la Règle que Jeanne lui a demandé d’écrire pour l’ordre qu’elle a fondé, comme on peut le voir dans d’autres tableaux ?
Revenons alors aux « trois choses » enseignées par la Vierge à Jeanne. Après avoir dit comment Jeanne les a reçues de la Vierge elle-même, Gabriel-Maria les développe dans son petit traité cité plus haut, le « De Confraternitate » destiné à une confrérie laïque. Dans ce texte, Gabriel-Maria présente les grandes orientations spirituelles de sainte Jeanne : l’imitation des vertus évangéliques de la Vierge et l’écoute de la Parole de Dieu, la contemplation de la Passion du Christ et des Cinq Plaies, la dévotion à l’Eucharistie. Or, nous l’avons vu, ces « trois choses » sont bien représentées dans le tableau.
De plus, à propos de l’Eucharistie, le tableau présente un ostensoir, exposant une hostie à l’intérieur de laquelle se trouve un calvaire. Ce dessin fait penser à un passage d’un chapitre du traité quand Gabriel-Maria expose les mystères de la messe. Il écrit en effet : « il faut savoir que la messe n’est pas autre chose que la vraie représentation de la commémoration de la mort, de la Croix et de la Passion du Christ. Celui qui connaîtrait bien la Passion, comprendrait bien la messe. » Les deux mystères sont imbriqués l’un dans l’autre, comme dans notre tableau. Le De Confraternitate se termine par deux prières : une sur le calice, une sur l’hostie. Or, la phrase inscrite sur la page du livre dessiné sur le tableau et que présente Gabriel-Maria est une louange au Saint Sacrement. Faut-il alors voir un lien entre le tableau et ce texte ?
Peut-être bien. Il se trouve qu’en 1658, un frère mineur récollet, Pierre Marchant, fait paraître à Gand un ouvrage intitulé « Académie des Trois Dévotions de la Vierge  Marie, d’après les traités du père Gabriel-Maria alias Gilbert Nicolas ». Il adresse son Å“uvre aux mères ancelles et sÅ“urs des monastères annonciades, le dédiant à sa sÅ“ur Odile Marchant, ancelle du couvent de Namur.
Ce Pierre Marchant est né à Couvin en 1585 ; il est mort à Gand en 1661. Entre ces deux dates, une vie bien remplie de frère mineur récollet. Il s’est beaucoup investi dans le mouvement de réforme qui a touché au cours du 17è siècle le monde des tertiaires franciscaines. Il est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages dont une exposition ou commentaire de la Règle des Frères mineurs.
Pour composer celui destiné aux annonciades, Pierre Marchant a eu entre les mains les écrits de Gabriel-Maria, entre autres ses écrits concernant ces « trois choses », ou « trois dévotions ». Il déplore que ces « choses » ou « dévotions » soient tombées en désuétude. Il souhaite donc les réactualiser. Voilà ce qu’il écrit au début de son ouvrage, dans la lettre-dédicace :
Vénérables Mères. « […] Quelques années passées, à la lecture de livres anciens de notre Ordre, je rencontrai une fontaine très claire, très pure, très salutaire, sortante en vérité du cÅ“ur de la Vierge des Vierges, ses eaux jaillissant jusque dans la vie éternelle. Elle portait pour titre : Les trois Dévotions de la Vierge Marie Mère de Dieu. C’est le sujet que je vous adresse en ce petit traité sous forme d’exercice, bien qu’il soit commun pour tous dévots à la Vierge, il vous est dû particulièrement pour les raisons suivantes :
Parce que cette fontaine salutaire des Trois Dévotions à la Vierge a déchargé ses premiers ruisseaux du ciel dans le sein de votre Mère fondatrice, la très auguste, très heureuse et sérénissime princesse Jeanne de Valois, fille de Louis XI, épouse de Louis XII et sœur de Charles VIII, roi très chrétiens de France, par une révélation céleste faite auparavant de fonder votre Ordre, servant de préparatif à celle des Trois Dévotions, comme il se verra par la suite.
Parce qu’en la fondation de votre Ordre le premier ruisseau, à savoir, la Première Dévotion intitulée les Dix Bons Plaisirs, ou Dix Vertus Évangéliques de la Vierge, tirée de l’écoute des enseignements de son Fils, vous ait été singulièrement appropriée, et votre Ordre sous ce titre érigé en un ordre célèbre, sans aucune mention des deux autres : si ce n’est que les deux autres Dévotions, inséparables de la première, vous ont été jointes, car sortant du cÅ“ur de la Vierge, et qu’à bon droit votre ordre possède. En signe de quoi vous portez le scapulaire rouge en mémoire et dévotion à la Passion de notre Seigneur ; et le vénérable et très Saint Sacrement de l’Eucharistie vous est consigné comme un dépôt sous les espèces visibles, en la monstrance qui se pose sur l’autel [….].
Parce que votre premier père, directeur et cofondateur de votre Ordre, le miraculeux serviteur de Dieu, le R.P. Gabriel Maria (duquel on poursuit la béatification) a été institué par le Saint Siège Apostolique le premier prédicateur et promulgateur de ces exercices des Trois Dévotions, et qu’il vous en a donné la charge et diligence de les promouvoir.
Voilà les raisons qui m’ont conduit à vous dédier ce petit livret, que je vous adresse par les mains de ma sÅ“ur, SÅ“ur Odile Marchant, Mère Ancelle de votre couvent de l’Annonciation, à Namur, suivant en cela l’exemple et la piété de saints pères, lesquels ont adressé certaines épitres, sermons ou exercices spirituels à leur sÅ“ur religieuse, pour le bien et commune utilité des autres.
Recevez donc ce petit traité avec la même affection qu’il vous est donné, afin que ces Trois Dévotions, communiquées premièrement à votre très sainte Mère fondatrice, soient par vos soins renouvelées dans les cÅ“urs des âmes fidèles.
Donné à Gand ce 8 septembre, jour de la naissance de la Vierge 1657. Votre très affectionné en Jésus, Marie, F. Pierre Marchant. »
Un passage de ce texte semble décrire une partie du tableau, celui où il est question du Saint Sacrement : « Le vénérable et très Saint Sacrement de l’Eucharistie vous est consigné comme un dépôt sous les espèces visibles, en la monstrance qui se pose sur l’autel…. »
Un autre passage montre que le franciscain connaît l’enquête sur les miracles attribués à Gabriel-Maria, menée à Rodez entre 1643-1645. Le terme « miraculeux » qu’il emploie pour le désigner le prouve à l’évidence. Il le désigne en effet comme « le miraculeux serviteur de Dieu, le R.P. Gabriel Maria », « miraculeux », c’est-à -dire, celui qui fait des miracles.  Et il ne manque pas non plus de signaler que le procès en béatification de Gabriel-Maria est en cours : « duquel on poursuit la béatification » écrit-il. Il ne fait aucune allusion à celui de Jeanne.
Parvenu à ce point, une question se pose. Pierre Marchant ne connaitrait-il pas l’existence du tableau ? Car ce qu’il écrit dans la dédicace de son ouvrage, mis en correspondance avec le tableau, pourrait le faire penser. D’où l’hypothèse de situer l’exécution de cette peinture dans la région de Gand-Namur – ces deux villes, à l’époque, ayant en leurs murs frères mineurs et annonciades.
Enfin, la date de 1647, relative à l’octroi de l’indulgence papale, inscrite au dos du tableau, n’est pas forcément la date de sa réalisation. Cette date a pu être mise après coup. Il a pu être peint plus tard autour des années 1655-1658, dans les années proches de la parution de l’ouvrage de Pierre Marchant dont le désir est de réactualiser les « trois dévotions » qui sont le thème du tableau.
Quoi qu’il en soit, après tout ce qui vient d’être dit, il ressort que le thème du tableau illustre bien les « Trois dévotions » présentées dans le De Confraternitate de Gabriel-Maria, tout en étant en connivence avec ce qu’écrit Pierre Marchant dans la lettre-dédicace de son ouvrage. Le tableau s’insère aussi dans le contexte du procès en béatification de Gabriel-Maria. Voilà ce que l’on peut dire, à ce jour, sur ce tableau.
Â
Et merci pour vos encouragements !
Annonciade, Thiais