Le 1er février dernier, le monastère costaricien de Alajuela était en fête. Une soeur de la commnauté s’engageait définitivement dans l’ordre de la Vierge Marie par la profession perpétuelle. La cérémonie était présidée par l’évêque du lieu. La chapelle du monastère était presque trop petite en ce beau jour ! Le diocèse de Alajuela a réalisé une Vidéo de la cérémonie. Voici le lien. Dans cette vidéo, la nouvelle professe, soeur Marie-Judith de Jésus, évoque son parcours. Pour ceux et celles qui maîtrisent l’espagnol, nous ne pouvons que les inciter à cliquer sur ce lien! : c’est ici. De plus, les soeurs Annonciades apostoliques du Guatemala ont elles aussi fêté sainte Jeanne : c’est ici.
Voici un compte rendu de cette journée
1er février 2025… Alajuela. Même avec un décalage horaire de 7h00, nous sommes les premières à célébrer sainte Jeanne cette année.
Il est 10h du soir en France, et 3h de l’après-midi sous les tropiques, en plein été donc. Nous avons dressé une tente à l‘entrée de la chapelle dont les portes sont grandes ouvertes, pour abriter du soleil 30 ou 50 personnes de plus…
L’atmosphère est vraiment à la fête. Non seulement nous allons fêter sainte Jeanne avec notre évêque et nos amis, comme chaque année, mais cette année, nous lui confions la Profession Perpétuelle de sœur Marie Judith de Jésus. Les Professions perpétuelles ne sont pas si courantes aujourd’hui, et chez nous, ce n’est que la seconde. La chapelle a été décorée hier par des amies de notre sœur, qui y tenaient, tentures aux couleurs de l’Annonciade (gris-rouge-blanc..), présentations de fleurs pendues aux murs, et ailleurs.. La famille de notre sœur fait sa première grande visite, pour sa plus grande joie, car cela a servi au rapprochement de plusieurs. Sainte Jeanne, artisane de paix, soyez bénie.
Notre sÅ“ur voulait vraiment confier sa route à sainte Jeanne, mais Monseigneur Buigues n’était pas libre le 4, en Conférence Episcopale. Nos frères franciscains, dont monseigneur Montero, évêque émérite de Perez Zélédon – province du sud, vers la frontière avec la Panama, zone rurale et plus indigène, où notre sÅ“ur a travaillé de longues années-, nous accompagnaient bien sûr, et l’un ou l’autre prêtres du diocèse, mais plusieurs s’étaient excusés, le samedi après midi étant souvent chargé dans les paroisses. Ensuite, la traditionnelle rencontre fraternelle un goûter dehors pour tous les présents, une bonne centaine de personnes, moment attendu de beaucoup